Description
INFORMATIONS GÉNÉRALES
Nom latin : Vitis Vinifera
Nom botanique : Vigne rouge
Famille : Vitacées
Partie utilisée : Feuille
DESCRIPTION BOTANIQUE DE LA PLANTE
Plante très anciennement connue – et des plus utiles à l’homme – la vigne rouge comprends une infinité d’espèces répandues dans les régions chaudes et tempérées.
La vigne rouge est une plante grimpante aux feuilles dentées, aux fleurs en grappes vert très pâle.
Les fruits, qu’on cueille au début de l’automne, en grappes vermeilles ou dorées, sont les « raisins ». On utilise la médecine la « vigne rouge », un ensemble de cultivars à fruits noirs et pulpe cramoisie, dont le feuillage prend en automne une belle teinte rouge.
UTILISATION MÉDICALE
Les feuilles de vigne rouge, très astringentes par leurs tanins, s’utilisent contre les diarrhées chroniques, les hémorragies, les saignements de nez, les altérations de la paroi veineuse.
Leur usage prolongé est réputé pour combattre l’obésité et la cellulite, en association avec la bourdaine.
Les feuilles sont également anti-inflammatoires.
Les feuilles constituent un vieux remède de médecine populaire renommé contre les troubles de la ménopause : elles rétablissent une bonne circulation du sang, luttent contre les hémorragies utérines et préviennent tous les accidents de l’âge critique.
Elles sont aussi réputées comme fortifiant.
On les emploie surtout contre les problèmes liés à la fragilité capillaire cutanée, telles les ecchymoses et les pétéchies (petites taches rouges), contre l’insuffisance veineuse, les jambes lourdes et les varices, ainsi que contre les hémorroïdes.
Pour l’usage externe, les cataplasmes de feuilles de vigne rouge broyées dissipent les maux de tête.
La sève abondante et limpide qui s’écoule des rameaux lorsqu’on taille la vigne au printemps, appelée « pleurs de la vigne », était jadis très employée par les médecins dans les affections ophtalmiques. Tonique, cicatrisante et antihémorragique, la sève de vigne est indiquée dans les affections congestives conjonctivales et oculaires.
L’extrait alcoolique de vigne se préparait jadis dans certaines régions par évaporation du suc des jeunes bourgeons broyés et mêlés à de l’alcool : il est réputé diurétique et antispasmodique, et il faisait merveille, disait-on, contre les taches de rousseur.
Le raisin n’est pas qu’un remède rafraichissant, diurétique et laxatif.
Très énergique par ses sucres, digestible par ses acides et ses diastases, riche en sels minéraux, oligoéléments et vitamines, le raisin est l’un des fruits les plus recommandés en diététique.
La « cure de raisin » est préconisée dans la constipation, l’arthritisme, les rhumatismes, la goutte, l’obésité, les maladies de peau, du foie et de l’appareil urinaire, l’hypertension, l’artériosclérose et l’auto intoxication.
Le verjus, suc acide et astringent du raisin encore vert, utilisé dans la préparation de certaines moutardes et comme condiment dans quelques plats de gastronomie vigneronne, a des propriétés diurétiques et on le recommande contre l’obésité. Mélangé à l’eau, il donne une boisson très rafraichissante.
Les raisins secs sont utilisés en médecine pour adoucir les voies respiratoires irrités et calmer la toux.
Les Arabes utilisent leur décoction en gargarismes contre l’angine.
Le marc en fermentation, résultant du pressurage des raisins, est encore parfois utilisé en cataplasmes contre les douleurs de la goutte, des rhumatismes et de la sciatique. Le resvératrol, abondant dans le pépin de raisin, fait l’objet de très nombreuses études pour ses propriétés antitumorales, antibactériennes, antioxydantes et son effet marqué de ralentissement du vieillissement.