Description
INFORMATIONS GÉNÉRALES
Nom latin : Juglans Regia
Nom botanique : Noyer
Famille : Juglandacées
Partie utilisée : Feuille
DESCRIPTION BOTANIQUE DE LA PLANTE
Le noyer est un arbre au port majestueux, sans doute originaire du sud-est de l’Europe et d’Asie occidentale.
On le cultive couramment dans tous les pays tempérés pour ses noix et l’huile que l’on en retire.
Le noyer se reconnaît facilement à l’écorce lisse éclair de son tronc, est à ses grande feuille composées de cinq à neuf folioles allongées.
Il possède deux sortes de fleurs : les femelles auxiliaires et les mâles en chatons retombant. Son fruit est recouvert d’une écorce verte, le « brou ».
Les feuilles et le brouillon renferme des naphtoquinones, en particulier de la juglone, et des tanins. Les feuilles contiennent aussi des flavonoïdes, de la vitamine C et une essence aromatique.
Les noix sont très riches en une huile grasse à forte teneur en acides gras polyinsaturés, principalement en acides linoléique, oléique et linolénique.
UTILISATION MÉDICALE
Les feuilles du noyer possèdent des propriétés toniques, stimulantes, stomachiques et dépuratives qu’ils ont fait recommander dans le rachitisme, le lymphatisme, les tuberculoses pulmonaires et osseuses.
Leur action est très nette sur l’appareil digestif et le tonus musculaire. Elles stimulent le foie et la circulation, tout en épurant le sang.
Leurs propriétés antibiotiques sont aussi reconnues depuis bien longtemps dans les campagnes, où elles servaient au traitement des malades atteints du charbon, également appelé « anthrax », transmis par un animal contaminé.
On les appréciait également dans le traitement du diabète, spécialement des diabètes gras « hépatiques ».
Elles agissent, en effet, favorablement sur les métabolismes perturbés, provoquent une nette diminution de la glycémie, réduisent la soif et les mictions trop fréquentes des diabétiques, en même temps qu’elles évitent les complications de la maladie.
Pour les soins externes, la décoction des feuilles de noyer était traditionnellement utilisée contre la leucorrhée et l’inflammation de l’utérus, certaines variétés d’eczéma, les croûtes de lait, les ulcères et les plaies variqueuses, les angine, l’irritation des paupières…
Le brou de noix était, lui aussi, mis à profit. Tonique, stomachique et dépuratif comme les feuilles, il est également vermifuge.
L’huile de noix était jadis fort employée pour l’usage médicinal. Elle était renommée contre le ver solitaire, les coliques néphrétiques et les calculs de la vessie. Mêlée à part égale avec l’eau de chaux, elle apaisait et guérissait les brûlures.
De nos jours, le noyer ne jouit plus d’autant de crédit que par le passé. Les feuilles, astringentes, sont parfois employées contre les diarrhées légères et les inflammation gastro intestinale.
On les utilise également en cas de jambes lourdes et pour soigner les hémorroïdes.
En usage externe, la Commission E allemande les préconise contre les inflammations cutanées et la transpiration excessive des mains et des pieds. On s’en sert aussi, en lotion, sur les crevasses, les gerçures, les piqûres, les coups de soleil, les brûlures légères et les démangeaisons.
La beauté y trouve son compte, puisque rien ne vaut un bain de feuilles de noyer pour rendre la peau élastique et douce au toucher, tout en calmant d’éventuelles démangeaisons.